Bujalance

Commune située à l'est de la province, dans la contrée de la Campiña, sur des terres fertiles faites de petits coteaux cultivés, pour la plupart, d'oliviers et de cérélaes dans une petite partie.

Le village, d'une structure urbaine compacte, présente une physionomie caractéristique des villages de campagne et contient de nombreux lieux intéressants, depuis son Château jusqu'à l'Eglise de la Asunción, en passant par le Palais des Marquis de Monteolivar, l'Hôtel de Ville, l'Eglise Paroissiale San Francisco, le Cloître de l'Hôpital du Corpus Christi et la Chapelle de Jesús Nazareno

Bujalance est la version castillane des mots arabes Bury al Hansh (Tour du Serpent).

D'après Estrabón, Plinio et Pomponio Mela, son nom d'origine fut Colonia Betis.

Il reste de nombreux vestiges de l'époque de la domination romaine, comme des colonnes et un tronçon de la grande route, lequel relie Obulco (Porcuna) à Cordoue.

Le château date de l'époque d'Abderramán III. Ferdinand III conquit le village en l'an 1227.

En 1446 don Diego Fernández de Córdoba, qui avait reçu de la part de Henri IV le titre de vicomte de Bujalance, ne put prendre possession du village du fait de l'opposition présentée par ses habitants.

En 1473 le village retrouvera son ancienne jurdidiction, sur la demande de la ville de Cordoue; en 1594 il sera déclaré exempt de la juridiction de Cordoue et aura son propre maire nommé par le roi.

En 1630, sous Philippe II, il obtiendra le statut de ville.

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